Aujourd'hui, je vous fais découvrir l'étang du Lanoux, ce petit coin d'eau parfait pour se reposer avant d'entamer la difficile ascension du Carlit.
Pour se rendre au Lanoux, rendez-vous à Porté-Puymorens dans les Pyrénées Orientales. En traversant le village, vous arriverez bien vite au départ de la rando qui suit le GR7, il n'y a plus qu'à suivre le chemin ! La rando dure 1h30 jusqu'à l’étang, et si le cœur vous en dit, vous pourrez continuer jusqu'au sommet du Carlit.
Pour se rendre au Lanoux, rendez-vous à Porté-Puymorens dans les Pyrénées Orientales. En traversant le village, vous arriverez bien vite au départ de la rando qui suit le GR7, il n'y a plus qu'à suivre le chemin ! La rando dure 1h30 jusqu'à l’étang, et si le cœur vous en dit, vous pourrez continuer jusqu'au sommet du Carlit.
Pour nous les choses ont été un peu différentes...voici donc le récit de nos aventures au Lanoux ! Promis à la fin, je vous montre le résultat, vous allez apprécier !
Il est de ces week-ends où l’on aurait mieux fait de s’en tenir au plan de départ, à savoir : dormir, manger, faire la sieste, remanger, redormir, faire l’apéro et retourner se coucher. J’étais parti pour me reposer, m’éloigner de la vie parisienne, du métro, des odeurs, et de la pollution, je n’ai pas été déçue !
Il est de ces week-ends où l’on aurait mieux fait de s’en tenir au plan de départ, à savoir : dormir, manger, faire la sieste, remanger, redormir, faire l’apéro et retourner se coucher. J’étais parti pour me reposer, m’éloigner de la vie parisienne, du métro, des odeurs, et de la pollution, je n’ai pas été déçue !
Les choses ne se passant jamais comme prévu, surtout quand vous partez avec deux aventuriers et un chien, nous avons fait un petit détour (petit long de 3h) qui nous a d’abord menés vers un petit lac fort sympathique. Seulement voilà, c’est bien beau de vouloir voir un petit lac tout mignon, mais nous nous étions aussi quelque peu éloignés du chemin. Pour remédier à ce problème, rien de plus simple ! Nous avons demandé notre chemin à un charmant pêcheur qui a commencé son explication tel quel : « Ouh la… » … PAUSE sur cette magnifique interjection dont nous connaissons tous la traduction :
« Ah bah mes pauv’ vieux, vous êtes par sortis de l’auberge, va falloir être patient ! »
« Ouh la…soit vous faites demi-tour, soit vous prenez le chemin entre les deux rochers, vous descendez dans la forêt puis vous prenez la petite passerelle et vous remontez le petit chemin »
Tels de petits fidèles petits soldats que nous sommes, nous avons pris le petit chemin entre les deux rochers, descendu dans la forêt et enfin, nous avons traversé la petite passerelle. Un jeu d’enfants ! Enfin presque…Puisque dans la vie nous prenons parfois le mauvais chemin, il fallait bien que cela nous arrive au sens propre du terme. Et voilà qu’encore une fois, notre balade basculait lentement vers une épopée digne du Seigneur des anneaux. Je vous laisse imaginer la scène : quatre humains et un chien en train de crapahuter à travers une montagne, avec pour seul but, l’image utopique d’un lac bleu des mers du sud, et le succulent déjeuner empaqueté sur notre dos. Nous avons escaladé une falaise, (je ne prends pas la peine de vous décrire la scène du chien en pleine escalade), marché dans des chemins escarpés et enfin traversé des rivières pour finalement, au bout de 4h30 de randonnées (sur un chemin que nous aurions dû faire en 2h) et après une grimpette de 100 mètres à pic, atteindre le Saint Graal de cette balade : le barrage du Lanoux. OUF ! Fini les galères !
...
Mouhahahahaha … je vous ai bien eu !
Mouhahahahaha … je vous ai bien eu !
Le retour aurait dû être une promenade de santé, le chemin était tracé (un beau GR comme nous les aimons), nous n’avions plus qu’à rentrer ! Que nenni ! C’était sans compter sur l’ingénieuse idée du propriétaire du chien : redescendre les 100 mètres (oui oui, les mêmes que nous avions monté à pic) pour aller baigner le chien (qui avouons-le, en avait quand même un peu besoin). Nous voilà donc reparti à l’aventure ! Les quatre humains et le chien avons bravé les herbes hautes, les serpents, les grenouilles (un peu plus, et la colère divine s’abattait sur nous), et après 40 min de dur labeur, nous avons enfin touché la terre ferme.
Rassurez-vous, le reste du trajet s’est passé sans encombre (juste un tout pitit détour de 10 minutes), et après 9h de randonnée (dont 2h de pause amplement méritée) nous avons enfin posé les pieds dans la voiture.
Alors nous avons rampé, escaladé, marché, re escaladé, mais tout le monde est rentré à bon port (même le chien !), et certes, je râle beaucoup, mais croyez-moi ça valait le coup !
Il y a du bon dans chaque situation, et sans ce léger détour de 4h, nous n’aurions pas pu découvrir ces petites merveilles dont seule la nature a le secret : cascades et étendues montagneuses ont rythmé notre marche.
Plus de peur que de mal, donc, et un week-end qui restera probablement dans les annales ! Et parce que l’idée, c’est aussi de partager ce que je découvre, quelques photos de notre périple !
Rassurez-vous, le reste du trajet s’est passé sans encombre (juste un tout pitit détour de 10 minutes), et après 9h de randonnée (dont 2h de pause amplement méritée) nous avons enfin posé les pieds dans la voiture.
Alors nous avons rampé, escaladé, marché, re escaladé, mais tout le monde est rentré à bon port (même le chien !), et certes, je râle beaucoup, mais croyez-moi ça valait le coup !
Il y a du bon dans chaque situation, et sans ce léger détour de 4h, nous n’aurions pas pu découvrir ces petites merveilles dont seule la nature a le secret : cascades et étendues montagneuses ont rythmé notre marche.
Plus de peur que de mal, donc, et un week-end qui restera probablement dans les annales ! Et parce que l’idée, c’est aussi de partager ce que je découvre, quelques photos de notre périple !